Unihedron Mesure de la qualité du ciel SQM

L'observateur/astrophotographe amateur est constamment à la recherche del'endroit le plus sombre à regarder et proche de chez soi.Il lui faut alors se déplacer et évaluer d'un coup d'œil la qualité de tel ou tel site potentiel.Malheureusement, cette technique est très objective et plus qualitative que quantitative, et donc peu fiable.Le test de la grandeur limite visuelle dépend de nombreux paramètres, dont l'acuité visuelle de l'observateur, son état de fatigue, la zone du ciel observée, les conditions météorologiques... Même si un appareil de mesure dépend de certains de ces facteurs, il faut en minimiser le nombre pour obtenir des données plus fiables et plus précises.C'est dans ce but que le Sky Quality Meter (SQM) a été développé, afin de fournir des informations précises et facilement interprétables sur la qualité du cielSur votre (vos) site(s) d'observation préféré(s).

Fabriqué par l'entreprise canadienne Unihedron, le SQM a été développé par le Dr Doug Welch et Anthony Tekatch.Le principe est simple,un capteur placé à droite de l'écran numérique reçoit le rayonnement produit par le fond du ciel d'un lieu d'observation.Il suffit d'orienter le boîtier vers le zénith, d'appuyer sur le bouton rouge et d'attendre que la mesure s'affiche.Le temps de mesure est très court dans les ciels à forte pollution lumineuse et peut atteindre 80 secondes dans les endroits les plus sombres.Un bip sonore retentit toutes les secondes pour indiquer que le SQM est en phase de collecte des données.Il est important de noter que cette mesure doit être effectuée sans qu'aucune lumière parasite directe n'atteigne le capteur..L'angle de mesure de +/- 40° (version SQM classique) de part et d'autre du zénith doit couvrir une zone d'observation dégagée (arbres, montagnes, observateur, etc.).

La particularité du SQM est que, contrairement à un test de magnitude visuelle, il se situe généralement entre 4 et 7,la valeur indiquée par l'écran LCD est supérieure à 16 et inférieure à 23.En fait, l'échelle utilisée ici est celle de la magnitude par seconde d'arc carré (mag/arcsec2).Considérez la "luminosité de fond du ciel répartie sur une zone d'observation carrée d'une seconde d'arc de côté".Le résultat indiqué est donc différent de la magnitude stellaire d'une étoile (objet ponctuel).Pour rappel, la magnitude est une échelle inverse et logarithmique de la luminosité de l'étoile.Ainsi, les étoiles les plus brillantes ont une magnitude plus faible que les étoiles les moins brillantes.Une étoile de magnitude 1 est donc 2.

La magnitude de surface affichée par le SQM est toujours comprise entre 16 (ciel totalement dégagé dans le centre d'une grande agglomération) et 23 au maximum (ciel dégagé sans pollution lumineuse).Un site d'observation où la valeur affichée est proche de 20 est déjà le signe d'un bon ciel sur le terrain.Rappelez-vous que même une petite différence entre deux valeurs indique des différences significatives dans la quantité d'étoiles visibles et la qualité du ciel.Par souci de commodité, un dessin figure sur le MQS afin de symboliser plus facilement la signification de chaque valeur.Note : Pour trouver la correspondance avec l'unité de mesure scientifique généralement acceptée (candela/m2), appliquer la formule suivante : [Valor en cd/m2] = 10.8×10,000× 10^(-0.4*[valor en mag/ arcsec2]).

Le SQM s'adresse à deux types d'utilisateurs,avant tout aux nomades, qui l'utiliseront pour quantifier la qualité des différents sites d'observation potentiels et finalement choisir le meilleur.Les sédentaires disposant d'un observatoire ou d'une structure fixe pour évaluer la qualité de leur site d'observation jour après jour, année après année.Étudiez l'évolution de la pollution lumineuse dans votre zone d'observation,pour les astrophotographes CCD afin d'établir la corrélation entre une valeur obtenue un soir à l'aide du SQM et le niveau de bruit (ADC) du capteur.Pour fournir une valeur aussi proche que possible de la réalité, un filtre anti-infrarouge limite les mesures au domaine "visuel" du spectre.Fabriqué par l'entreprise japonaise Hoya, le filtre CM-500 coupe clairement les rayons infrarouges et ultraviolets.Attention à ce verre, s'il est recouvert de poussière ou de brouillard, le résultat affiché sera légèrement modifié.

Pour toute mesure, la Lune doit être absente.La température est mesurée à l'aide d'une sonde de température, dont l'effet sur le capteur est soustrait.L'affichage est disponible en °C puis en °F en appuyant deux fois sur le bouton rouge.L'éclairage de l'écran est disponible en deux niveaux (faible et fort).Une pile de 9 V est fournie pour alimenter durablement votre appareil de mesure de la qualité du ciel.